A Tendência Marxista-Leninista publica abaixo o artigo sobre o Maio Francês de 2016, do Groupe Marxiste Internationaliste (GMI), da França, primeiro em castelhano-espanhol, com tradução do Grupo Germinal em Defensa do Marxismo, do Estado Espanhol, e também logo abaixo segue o original em francês.
O Groupe Marxiste Internationaliste, que faz parte da organização internacional Coletivo Revolução Permanente (CoReP), juntamente com o Gruppe Klassenkampf (GKK, Grupo Luta de Classes), da Aústria, Revolução Permanente, do Peru, e o Movimento ao Socialismo, da Rússia (em processo de integração ao CoReP). A TML é simpatizante do CoReP.
A TML está preparando a tradução para o português que será publicada brevemente.
Martínez, Mailly: ¡llamad a la Huelga General!
Desde hace 3 meses, millones de trabajadores y estudiantes exigen la retirada pura y simple del proyecto de ley Hollande-Valls- El Khomri que permite esquivar, empresa a empresa, los últimos límites legales y convenios colectivos de sector frente a la explotación y el despido. Pero el gobierno PS-PRG se obstina en el parlamento y reprime a la juventud y a los trabajadores en huelga.
Los servidores del capital y los rompehuelgas que son Hollande, Valls y Cazeneuve, pueden hacerlo porque cuentan con el calendario de exámenes y sobre todo con la actitud de los jefes sindicales que rehúsan llamar a la Huelga General, a la huelga de todos juntos hasta la retirada del proyecto.
Hollande y Valls saben que el PS, el PCF, el PdG y todos los dirigentes sindicales han participaron en la unión nacional en noviembre de 2015, y que todos los responsables confederales aceptaron negociar el proyecto de ley hasta el 14 de marzo.
Hollande y Valls se apoyan en la traición abierta de determinados dirigentes sindicales (CFDT, UNAS, CFTC…). También han visto que las direcciones sindicales que justificadamente han denunciado el proyecto de ley (CGT, FO, Solidarios, FSU, UNEF…) se han contentado con “jornadas de acción” (9 y 31 de marzo, 28 de abril, 12,17, 19 y 26 de mayo, 14 de junio…), y a menudo han aislado a los cortejos obreros de la juventud en lucha entregándola a las fuerzas de represión del estado burgués.
Hollande y Valls cuentan con la enésima capitulación de la mayoría de diputados PS que han votado todos los ataques precedentes, y que han rehusado cuestionar al gobierno al servicio de la burguesía con una moción de censura; cuentan con la confusión que añaden los diputados del PCF votando con el FN la moción de censura de LR.
Igualmente, el gobierno PS-PRG, los mass media, los partidos burgueses (LR, FN…) han justificado los abusos cometidos por los CRS y gendarmes móviles contra los jóvenes y huelguistas. Mailly y Martínez, igual que Berger, han asumido la defensa de la policía; FO y la CGT participaron en la manifestación de policías del 18 de mayo convocada por el “sindicato” Alliance, “sindicato” que está lleno de flics [policías] LR y FN.
Hoy, Hollande y Valls cuentan con la dispersión, el aislamiento y el agotamiento de la combatividad de los trabajadores más decididos y de los sectores, entre ellos los más organizados, (Total, SNCF, RATP, Aviación civil, EDF…) en “huelgas reconducibles” sector a sector, incluso centro a centro.
Ninguna fuerza política significativa que se reclame del socialismo, ni un solo diputado del PS “contestatario”, ni el PdG, ni el PCF, ni LO, ni NPA, ninguno de los POI ni AL, se enfrentan con los jefes sindicales para que llamen a la huelga de todos conjuntamente para abatir al gobierno.
El rechazo a la Huelga General, las decisiones de las direcciones sindicales dehuelgas de 24 horas repetidas y de huelgas reconducibles dispersas, llevaron a la derrota en 2003 y en 2010.
La salida de la batalla entablada por millones de asalariados, parados, estudiantes universitarios y de enseñanza media por la retirada del proyecto de ley Hollande-Valls- El Khomri todavía no se ha cerrado.
De ese cierre no depende solamente la puesta en marcha o no de la ley El Khomri. El fracaso del movimiento sobre las jubilaciones de 2010, con las mismas diversiones que ahora, ha hecho retroceder al movimiento obrero durante más de 5 años, introduciendo en él el desánimo y permitiéndole engordar al partido fascistizante.
¡Para ganar no se necesitan huelgas, hace falta la Huelga General!
Si la clase obrera y la juventud estudiantil imponen a las direcciones actuales la huelga general, el gobierno capitulará probablemente a campo abierto. El tiempo apremia. En los sindicatos, en las asambleas generales, los trabajadores, las trabajadoras y la juventud deben imponer:
¡Elección de Comités de Huelga y Coordinadoras locales, regionales y
¡Huelga General hasta la retirada del proyecto de ley! nacional para que la base controle el movimiento!
¡Autodefensa de las ocupaciones y manifestaciones!
26 de mayo de 2016
Groupe Marxiste Internationaliste
Traducción por Germinal en defensa del marxismo
grupgerminal.org
Martinez, Mailly, appelez à la grève générale !
Depuis 3 mois, des millions de travailleurs et d’étudiants exigent le retrait pur et simple du projet de loi Hollande-Valls-El Khomri qui permet de contourner entreprise par entreprise les dernières limites légales et des conventions collectives de branche à l’exploitation et au licenciement. Mais le gouvernement PS-PRG s’obstine au parlement et réprime les jeunes et les travailleurs en grève.
Les serviteurs du capital et les briseurs de grève que sont Hollande, Valls et Cazeneuve peuvent le faire parce qu’ils comptent sur le calendrier des examens et surtout sur l’attitude des chefs syndicaux qui refusent d’appeler à la grève générale, à la grève tous ensemble jusqu’au retrait du projet.
Hollande et Valls savent que le PS, le PCF, le PdG et tous les dirigeants syndicaux ont participé à l’union nationale en novembre 2015 et que tous les responsables confédéraux ont accepté de négocier le projet de loi jusqu’au 14 mars.
Hollande et Valls s’appuient sur la trahison ouverte des certains dirigeants syndicaux (CFDT, UNSA, CFTC…). Ils ont vu aussi que les directions syndicales qui ont à juste titre dénoncé le projet de loi (CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF…) se sont contentées de « journées d’action » (9 mars, 31 mars, 9 avril, 28 avril, 12 mai, 17 mai, 19 mai, 26 mai, 14 juin…) et ont souvent isolé les cortèges de la jeunesse en lutte, les livrant aux forces de répression de l’État bourgeois.
Hollande et Valls comptent sur la énième capitulation de la majorité des députés PS qui ont voté toutes les attaques précédentes et refusent de mettre en cause le gouvernement au service de la bourgeoisie par une motion de censure ; ils comptent sur la confusion qu’ajoutent les députés du PCF en votant avec le FN la motion de censure de LR.
De même, le gouvernement PS-PRG, les médias de masse, les partis bourgeois (LR, FN…) ont justifié les exactions des CRS et des gendarmes mobiles envers les jeunes et les grévistes. Mailly et Martinez, comme Berger, ont pris la défense de la police ; FO et la CGT ont participé à la manifestation de policiers du 18 mai appelée par le « syndicat » Alliance, qui est truffé de flics LR et FN.
Aujourd’hui, Hollande et Valls misent sur la dispersion, l’isolement et l’épuisement de la combativité des travailleurs les plus décidés et des secteurs parmi les plus organisés (Total, SNCF, RATP, Aviation civile, EDF…) dans des « grèves reconductibles » secteur par secteur, voire site par site.
Aucune force politique significative se réclamant du socialisme, pas un seul député PS « frondeur », pas le PdG ni le PCF, pas LO ni le NPA, aucun des POI ni AL, n’affronte les chefs syndicaux pour qu’ils appellent à la grève tous ensemble pour battre le gouvernement.
Le refus de la grève générale, les décisions des directions syndicales de grèves de 24 heures à répétition et de grèves reconductibles dispersées ont abouti à la défaite en 2003 et en 2010.
L’issue de la bataille engagée par des millions de salariés, de chômeurs, d’étudiants et de lycéens pour le retrait du projet de loi Hollande-Valls-El Khomri n’est pas encore scellée.
N’en dépend pas seulement la mise en place ou non de la loi El Khomri. L’échec du mouvement sur les retraites de 2010, avec les mêmes diversions qu’aujourd’hui, a fait reculer le mouvement ouvrier pendant plus de 5 ans, introduisant le découragement, permettant au parti fascisant de grossir.
Pour gagner, il ne faut pas des grèves, il faut la grève !
Si la classe ouvrière et la jeunesse en formation imposent aux directions actuelles la grève générale, le gouvernement capitulera probablement en rase campagne. Le temps presse. Dans les syndicats, dans les assemblées générales, les travailleuses, les travailleurs et les jeunes doivent imposer :
• grève générale jusqu’au retrait du projet de loi !
• élection de comités de grève et de coordinations locales, régionales et nationale pour que la base contrôle le mouvement !
• • autodéfense des occupations et des manifestations !
26 mai 2016
Groupe Marxiste Internationaliste Collectif Révolucion Permanente
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